Les Vignerons
Loïc Alazard
« Je m'appelle Loïc Alazard, je représente la 4eme générations fière et ambitieuse de vignerons sur l'exploitation familiale.
Au plus loin que je me souvienne j’ai choisi de faire ce métier à l’âge de 11 ans.
La passion et l’amour du travail de la terre m’ont envahi très rapidement. J’ai suivi un cursus professionnel avec un Bac professionnel Viticulture Œnologie puis un BTS Viticulture Œnologie (2009-2014).
J’ai complété mes connaissances avec des stages, au domaine Santa Duc (Gigondas), domaine Bertrand Stehelin (Gigondas), Maison Alain Paret (St Joseph / Condrieu), Mountford estate (Nouvelle-Zélande).
À la suite de toutes ces aventures je suis revenu sur la propriété familiale avec de fermes intentions !
Créer le Domaine les Sibu et faire notre vin pour la toute première fois en septembre 2015 !
Jusqu'à lors toute la production était menée en cave coopérative.
A ce jour nous vinifions la moitié de la production dans le chai des Sibu, la seconde moitié est toujours apportée en cave coopérative.
Dans une constante et perpétuelle recherche de progression, d’ouverture et d’excellence, nous avons entamé en 2020 une conversion vers l’agriculture biologique. Le millésime 2023 c’est vue estampillée du logo AB.
Pour la petite anecdote je suis le 7eme Sibu de nom ! En effet c'est un surnom de notre famille paysanne depuis 6 générations »
Jérôme Alazard
Jean Pierre Alazard
« L’aventure vigneronne à réellement débuté en 1986. A cette époque mon intérêt
pour la viticulture était limité et poussive. A l’orée de mes 20ans mes aspirations
premières était plus tournée vers les voyages lointains et ma passion pour la moto.
Mais au fils des années le travail de la terre au milieu d’un environnement
exceptionnel, le souffle des saisons qui rythme le végétal auquel on doit se
synchroniser afin d’accompagner chaque cep dans sa totale intégrité.
Le respect de cette terre vitale que nous avons le privilège et le devoir de préserver.
Toute la richesse et la complexité de vie qu’elle contient dans le secret de sa
structure même.
Prendre le temps de la respiration voilà ce qui m’anime ! »
​« Voici mon histoire de paysan :
A 14 ans, après avoir passé mon certificat d’étude primaires, je commence à travailler avec mon père sur une honorable exploitation composée de quelques parcelles de vignes et d’autres parcelles destinées à diverses cultures tel que les melons, les tomates, les asperges puis la pépinière de vignes (le principal revenu à l’époque).
Dans ces années nous travaillions avec le cheval, le premier tracteur arriva quelques années plus tard.
A 20ans je dois faire mon service militaire soit deux années de galère en Algérie. Je reviens en 1962 sain et sauf ! Choqué par tout ce que j’ai vécu et enduré je me remets au boulot avec mon père avec passion.
Quelques temps après, j’ai eu la chance de rencontrer une jeune fille très discrète et sensible, nous nous sommes raconter notre histoire et notre amour réciproque a été éternel. Mariage en 1965.
Cette année je demande à mon père de faire un greffage à mon compte, ce qu’il à accepter bien volontiers.
Après la mise en terre alors que la reprise s’annonçait excellente un orage de grêle saccage toutes les cultures... une Catastrophe !
Je décide d’aller embaucher chez un expéditeur pour conduire un camion et faire les marchés avec lui.
L’année suivante je recommence le greffage des plants de vignes.
Je rencontre un nommé Tourette, négociant qui me propose de travailler pour la Champagne. Durant plusieurs années j’ai travaillé pour lui, car il m’achetait toute la récolte.
Puis j’avais pris en métayage quelques parcelles de vignes.
Je vendais les raisins à un négociant en vins.
Un jour un viticulteur de Sablet viens me proposer de cultiver ses vignes en métayage, il avait de gros problèmes de santé.
J’ai accepté ! 12ha dont 5ha en AOC Gigondas et la possibilité d’apporter la récolte à la cave coopérative de Gigondas.
Il fallait à cette époque attendre 3 ans de vieillissement pour commencer à percevoir des acomptes. Cette même année Jérôme devait commencer à travailler avec moi.
Plus tard après le décès de ce viticulteur cette propriété avait des problèmes de succession nous l’avons laissée…
Ensuite j’ai eu l’opportunité d’acquérir quelques belles parcelles de vigne, qu’il a fallu replanter.
A la suite Loïc mon petit fils est revenu sur l’exploitation familiale et à créer son propre chai de vinification et mise sous-verre du domaine les Sibu. (à ma très grande satisfaction)
A ce jour vieux Sibu 84 ans !
5eme générations de Sibu Paysans ! »